•  Combinaison de tableaux verrouillés et d'étiquettes.  

     

    Ex: étiquettes avec des indicateurs de temps à replacer dans un tableau passé/ présent/futur.

    Les élèves ont besoin de manipuler: ce genre d'exercice le permet tout en gagnant du temps,et du temps, on en manque !

    Ce type d'exercice pose d'emblée plusieurs problèmes aux élèves: le vocabulaire (la veille, jadis, autrefois, etc ) et le repérage dans l'espace/temps.

    Le faire sur le TNI d'abord en collectif va apporter un plus. Premièrement, comme les étiquettes sont lues ensemble, il n'y a plus le problème de lecture.

    Deuxièmement, comme il n'y a pas à écrire, il n'y a pas non plus la difficulté d'écriture, du graphisme. Ces deux difficultés sont écartées pour ne garder que la compétence qui nous intéresse, à savoir, trier les indicateurs de temps.

    Le TNI permet, par son utilisation, d'éviter de cumuler les difficultés et de se recentrer sur les compétences visées. J'aurai mis dans mes étiquettes, des indicateurs de temps évidents pour tous et quelques autres moins évidents.

     

    Je vais forcément envoyer au TNI un élève qui aura des difficultés au niveau du vocabulaire et du repérage dans l'espace/temps car je souhaite un débat dans la classe sur ces 2 thèmes.

    C'est là que j'interviens en tant qu'enseignante: mon rôle est d'inciter les élèves à argumenter à expliquer pourquoi ils ne sont pas d'accord, à donner des exemples pour justifier leur intervention. C'est souvent la difficulté majeure: les élèves connaissent la réponse mais ne savent pas expliquer leur choix. Or, pour intégrer correctement une règle afin de pouvoir la réutiliser ultérieurement, il faut être capable de la justifier, de la verbaliser et de la prouver par des exemples.

    Pour moi, c'est le rôle essentiel de l'enseignant. A la fin, bien sûr, je dois également leur faire faire la synthèse de ce qui a été fait. Bien entendu, comme j'aurai mis plus d'indicateurs de temps évidents que d'autres, l'élève qui est venu au TNI sera félicité car il a réussi, malgré quelques difficultés, à placer un grand nombre d'étiquettes correctement dans le tableau.

    Mon document sur le passé/présent /futur :

    « passe present ou futur.flipchart »

    Dans la dernière page, j'ai dupliqué les étiquettes pour pouvoir les réutiliser plusieurs fois (navigateur d'objet, cliquer sur l'icone des 2 pages blanches)

     


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  • On peut rentrer une page de cahier lignée dans un paperbord.

    Certains élèves de cycle 3 ont encore une écriture peu soignée, les lettres sont mal formées ou écrites à l'envers. On peut faire venir au TNI les élèves les plus en difficulté avant de les faire écrire dans le cahier. L'écriture est loin d'être parfaite mais c'est le geste dans l'espace qui me semble important. Les lettres seront tracées à la verticale et en gros comme en maternelle et au CP : c'est assez efficace à la longue. Par rapport à un tableau à craie , on a le lignage en plus ; par rapport au velleda, l'élève n'efface pas ce qu'il écrit au fur et à mesure.

    Certains enfants ont aussi du mal en copie : ils sont lents, oublient des lettres ou des mots. Souvent , ils ne sont capables de mémoriser que 4 à 5 signes à la fois. Cela  explique les allers et retours visuels entre le cahier et le tableau et leurs erreurs ou lenteur.

    Il est donc nécessaire d'accroître cette mémoire de copie : la copie cachée me parait être un bon entraînement. Je copie un texte au TNI et je mets le rideau ( dans outils).

    Les élèves doivent mémoriser une ligne; je cache , ils copient. 

    J'en profite pour les faire réfléchir sur le type de mémoire qu'ils utilisent de préférence. Si c'est une mémoire visuelle, je leur demande après avoir lu la ligne de la visualiser dans leur tête ; si c'est plutôt une mémoire auditive, je leur demande de redire chaque mot et de l'épeler dans leur tête.


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  • Tous nos élèves regardetn la télé, des DVD, des vidéos sur internet...

    La vidéo est devenu un moyen de communication commun.

    Il me parait donc très important d'apprendre à nos élèves à "lire" des vidéos.  Certaines vidéos peuvent être dangereuses pour les enfants: souvent ils sont persuadés que ce qu'ils voient à la télé ou sur internet est vrai et ils ne comprennent pas toujours bien ce qu'ils voient. Si on ne les informe pas des dangers, si on ne leur apprend pas comment les regarder, on prend le risque que les plus défavorisés les mettent toutes au même niveau et n'en tirent que peu d'informations.

    Alors c'est vrai, nous ne sommes malheureusement pas formés pour ça ! C'est bien dommage!  Et cependant, doit-on pour autant laisser nos élèves regarder n'importe quoi n'importe comment.

    Travailler de petites vidéos en collectif est intéressant. On peut d'ailleurs utiliser pas mal de vidéos qui collent au programme. 

    ex: un petit morceau d'un JT sur Versailles ou un morceau de DVD sur les animaux en sciences.

    D'où vient ce document ? Que nous apprend-il ? Quelle est son utilité?

    Sur un TNI, on peut repasser les séquences autant de fois qu'on le veut, mettre en pause. Contrairement à la télé, tout le monde voit car c'est sur écran géant.

    Cela peut être l'occasion d'un débat et d'un petit entrainement au brouillon à la prise de note. On note quelques mots qui nous semblent important pour en reparler après. Puis on fait une petite synthèse ensemble.

    Dans une vidéo, on a parfois de l'écrit, beaucoup d'images et du son.

    J'ai remarqué que les élèves n'ont pas trop de problème avec l'écrit ni avec l'image. Par contre, ils perçoivent mal les sons, les paroles, qui ne sont pas directement liés à l'image.

    Une fois que les élèves ont bien compris comment utiliser un logiciel comme VLC, par exemple, et qu'ils ont fait plusieurs analyses de vidéos en sciences, géographie ou autre matière, je leur donne des travaux de recherche guidée à faire sur des vidéos sur ordinateur.

    Sur le TNI, j'ai préparé un paperbord avec une copie d'écran d'une vidéo qui passe dans VLC. J'ai légendé les différentes touches de VLC (pause, lecture, retour arrière, etc) que je laisse sur le TNI comme mémo, pendant que les élèves travaillent sur leurs ordis.

    Bien entendu, pour chaque vidéo, j'ai au préalable préparé un questionnaire (dans l'ordre de la vidéo) pour les aider à comprendre la vidéo. Mon questionnaire se termine toujours par une question ouverte dans lequel je vais leur demander leur avis sur un point précis de la vidéo.

    Puis on fait la synthèse de ce qu'ils ont retenu: c'est un bon outil d'apprentissage s'il est guidé.

    On peut faire travailler les élèves par petits groupes (2 ou 3 ) si la classe est calme, les cartes son des ordinateurs et le son des vidéos  de bonne qualité sinon il faut s'organiser pour faire tourner les élèves sur les ordinateurs avec des micro-casques. 


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  • La visionneuse est un appareil qui fonctionne un peu comme une webcam.

    On peut mettre n'importe quel document sous la visionneuse (ex: fichier, photo, livre, etc) et passer le document sur l'écran du TNI, un peu comme un scan. Les documents peuvent avoir un format qui peut aller jusqu'au A3. On peut également mettre sous la visionneuse un objet que l'on souhaite montrer à tous.

    Une fois que l'image est sur l'écran, soit on utilise les outils de bureau pour écrire dessus, les colorier, etc; soit on fait une copie partielle du document et on rentre la copie obtenue dans le logiciel du TNI. C'est légal dans la classe si l'on respecte ce cadre : voir article du BO sur ce lien .

    On peut également passer sur le TNI les cahiers des élèves. Les élèves débattent sur le travail, les réponses proposées. Mon rôle d'enseignant est de les pousser à argumenter. Il est bien évident que les élèves vont être beaucoup plus motivés dans leurs recherches. Il y aura de moins en moins de réponses absurdes.

    On imagine les apports que cela peut avoir en dictée, en problèmes, en sciences. Dans ces deux derniers cas, on va pouvoir débattre sur les meilleures stratégies de réponses proposées.

    Quand on demande aux élèves de s'aider d'un schéma pour résoudre un problème, 80% des élèves ne vont pas comprendre ce qu'on leur demande.

    Par exemple: Un bus part de la place Corbis. Au départ, 14 personnes montent dedans. Au premier arrêt, 6 personnes descendent et 3 montent. Au deuxième arrêt, 1 personne descend et 5 montent. Au troisième arrêt, 2 personnes descendent, personne ne monte. Combien de personnes sont encore dans le bus quand il repart?

    La plupart des élèves vont même oublier qu'on leur demande de répondre à une question : ils vont dessiner un beau bus avec des gens et consacrer toute leur énergie à dessiner et non à chercher la réponse à la question.

    Le fait de mettre sur grand écran change complétement la donne et évite , à la longue,  les réponses absurdes. " Rappelle-moi ce que tu cherches . Pourquoi as-tu dessiné ça?. As-tu répondu à la question? Comment aurais-tu pu faire?"

    On peut utiliser les travaux des élèves qui ont réussi: ils viennent expliquer leurs stratégies aux autres. D'ailleurs, on peut souvent observer que ceux-ci utilisent des schémas et non des dessins. Le rôle de l'enseignant me semble de pousser les élèves à verbaliser ce qu'ils ont produit ("Qu'est-ce que tu as fait? Pourquoi?"): ils sont obligés d'argumenter et se rendent compte seuls que leurs réponses sont parfois absurdes. Bien entendu, il faut ensuite faire la synthèse.

    Les rallyes mathématiques du département ou en ligne (Rallye maths Isère) sont excellents pour ce genre d'activités. Les élèves utilisent le matériel et les stratégies qu'ils préfèrent pour répondre: l'objectif est de réfléchir, de répondre à une question et non d'utiliser une technique. Cette donnée me semble importante car souvent les élèves confondent la technique utilisée avec la stratégie pour répondre à la question. Par exemple, si vous êtes en train de travailler sur la multiplication en maths, la plupart des élèves vont avoir tendance à résoudre le problème par une multiplication .

    Afin d'éviter de mettre mal à l'aise certains élèves, je travaille souvent en petits groupes hétérogènes en maths et sciences avant de passer au travail individuel.

     

     


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  • Vous devez choisir votre visionneuse selon l'espace, les crédits dont vous disposez et l'utilisation que vous souhaitez en faire.

    Certaines visonneuses ne fonctionnent qu'avec un TNI: elles sont assez chères mais de très bonne qualité. Elles permettent de visionner et de reproduire des oeuvres d'arts, des schémas, dans leur couleurs d'origine. 

    D'autres sont moins chères et s'adapent sur n'importe quel TNI ou VP. Par contre, il est possible que les couleurs soient modifiées selon la luminosité de votre pièce.

    Avant d'acheter une visionneuse, il faut également vérifier la compatibilité entre ses drivers et l'environnement de votre ordinateur: cela peut poser problème.

    Certaines visionneuse occupent pas mal de place, d'autres sont totalement pliables et occupent une toute petite boîte lorsqu'elles sont repliées.

    Il faut donc réfléchir à tous ces critères avant d'en acheter une. 


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  • Voici comment fabriquer une visionneuse quand on a peu de moyens.

    Tout est expliqué sur ce site: Formidable !

    Merci François !


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  • Pour travailler avec faire de la grammaire et je mémorise des mots, je suis allée sur l'excellent site de maikresse 72.

    Cliquer ici pour y aller.


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  • Je travaille sur PC, mais, si vous travaillez avec des macs et des tablettes, cet excellent petit site peut vous fournir quelques infos.

    Cliquez ici.

    Vous y trouverez aussi des vidéos utilisables par tous.

    Si vous avez des macs, n'oubliez pas d'aller sur le forum de Prométhéan: il y a pas mal d'infos.


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  •  J’ai non seulement eu la chance de choisir mon matériel mais j’ai également pu faire installer ma classe exactement comme je le souhaitais dans la mesure des crédits de la petite commune où je travaille.

     

    Plusieurs options possibles : sur le côté de la classe ou au centre.

     

    J’ai choisi de le mettre en plein centre. Le TNI est devenu mon tableau principal.

     

    Sur les deux côté de la classe, je dispose également de deux tableaux que j’ai fait plastifier.

     

    -      Premièrement, parce qu’une panne du TNI est toujours possible.

     

    -      Deuxièmement, parce que j’ai plusieurs niveaux dans ma classe .

     

    -      Troisièmement, parce que je travaille souvent en ateliers .

     

    -      Quatrièmement, parce que l’image d’un écran réclame plus d’attention de la part des enfants : ils se fatiguent plus. Il est donc nécessaire de ne pas toujours travailler sur écran.

     

    Le Prométhéan possède d’ailleurs deux fonctions qui sont très intéressantes dans ce domaine :

     

    -      la touche freeze, qui permet de bloquer l’écran sur une image. Cela permet à l’enseignant de travailler sur son ordinateur normalement pendant que les élèves regardent le TNI sur une image bloquée.

     

    -      La touche no show, qui permet de garder le TNI allumé tout en mettant un écran vide (comme s’il était éteint). Cela permet de ne pas éteindre et allumer le TNI et donc d’éviter les risques de « claquage » de la lampe de vidéo projection faute de temps de refroidissement nécessaire. Cela permet également de supprimer le visuel qui canalise l’attention des élèves pendant un moment. Je crois qu’il n’y a pour l’instant que sur ce TNI que c’est possible.

     

    J’utilise souvent le TNI en classe entière : il est donc nécessaire qu’il soit au centre de la classe. S’il était sur le côté, tous les enfants ne pourraient pas bien le voir. Quand je l’utilise en ateliers, il suffit de faire déplacer les élèves qui travaillent dessus au centre de la classe et les autres groupes sur les côtés.

     

    De toute façon, en tant qu’enseignant, quand on a un TNI dans sa classe, on y prend très vite goût et on l’utilise de plus en plus souvent : on a donc intérêt à l’avoir au centre de la classe.

     

    Un TNI, c’est gros : quand vous choisissez votre matériel, pensez à regarder les plans des fournisseurs sur le net pour savoir exactement où vous voulez et où vous pouvez le placer.

     

    Conservez vos tableaux ; déplacez les, éventuellement faites les couper si la place vous manque et surtout, faites les plastifier. Les TNI ne supportent pas la poussière.

     

    Si vous avez des grandes fenêtres dans votre classe, comme moi, faites installer par la commune des rideaux opaques pour que la lumière ne fasse pas de reflets sur l’écran. Rassurez-vous, nous ne travaillons pas dans l’obscurité mais c’est parfois nécessaire.

     

     

     


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  •   J’ai eu la chance de choisir mon matériel.

     Les élus m’ont fait confiance : et de cela je les remercie.

     Ils ont compris que le premier utilisateur, c’est moi, l’enseignante de la classe.

     Ils ont compris qu’il n’était pas rentable d’investir dans un matériel, qui représente un gros budget pour une commune, si l’enseignante n’en voyait pas l’intérêt.

     En bref, investir dans un TNI ou un VIP qui peut coûter de 1 000 à 5 000 euros n’a aucun intérêt, s’il traîne au fond de la classe.

     

    Nous avons donc recherché quel type de matériel commander ensemble.

     

    J’y ai passé quelques heures. Je voulais un matériel de grande qualité, donc déjà testé et approuvé par de nombreux collègues, qui convienne parfaitement à mes projets et à ma façon de travailler et qui réponde au cahier des charges imposé par les ENR.

     

    J’ai donc fait les salons avec des conseillers municipaux, épluché le net, rencontré des collègues du second degré qui sont souvent déjà équipés.

     

    J’ai choisi Prométhéan avec l’accord des communes.

     

    Mon TNI est réglable en hauteur, ce qui en primaire, me parait primordiale non seulement pour un confort d’utilisation mais également parce que cela évite de se retrouver devant la lampe du vidéoprojecteur.

     

    Je ne suis pas du tout une adepte des manuels interactifs mais je suis comme tout le monde, je ne peux pas tout faire : donc, je souhaitais avoir accès à une banque de données et de matériel réutilisables immédiatement. Le site de Prométhéan dispose d’une très grande quantité de matériel fabriqué par des enseignants et réutilisable tel quel ou modifiable.

     

    De plus, un TNI Promethéan permet d’intégrer des documents faits sur d’autres marques de TNI, ce qui n’est pas toujours le cas : c’est quand même pratique d’échanger du matériel pédagogique avec des collègues.

     

    Vous l’aurez compris, je suis une adepte de Promethéan. Maintenant, d’autres marques proposent un matériel similaire. A vous de choisir en fonction de vos besoin et du budget qui vous est alloué.

     

    Maintenant, pour les communes, il est bien évident que le point crucial est le coût.

     

    Un TNI, non réglable en hauteur est moins cher mais dans ce cas-là, il faut équiper les classes d’estrades.

     

    Un VPI peut être également intéressant car il est mobile. En général, il se range dans une valise et on peut le déplacer d’une classe à l’autre. On peut mettre l’écran (le visuel) directement sur son tableau et donc écrire sur l’image. Il faut cependant bien vérifier que le VPI soit facile à calibrer.

     

    Si vous installez un VPI dans votre classe et qu'il n'est pas detiné à bouger, vous pouvez faire installer un système d’accrochage du VPI au plafond de la classe afin d’éviter au maximum le problème d’ombre quand vous ou vos élèves passez devant la lumière du vidéoprojecteur.

     

    Certaines entreprises proposent de prêter pour essai le matériel : regardez sur le net. Le CRDP propose aussi du matériel en prêt. Profitez-en.

     


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