•  C'est la première fois que j'utilise l'outil informatique avec un dyslexique donc je tâtonne.

     

    Les documents que je propose peuvent être donnés pour d’autres élèves.

     

    Voici comment je procédais jusqu’à maintenant car il ne disposait pas du SDvocal ni du scribedico.

     

    En début de semaine, je lui donne le fichier word dans lequel il va travailler. Il travaille avec les autres CE2 sur le TNI puis sur son ordinateur en individuel. Parfois, il travaille seul sur le TNI, notamment pour remettre les étiquettes de groupes mots dans l’ordre pour faire une phrase car c’est un exercice qu’il a du mal à faire.

     

    A chaque début d’exercice je viens vers lui quelques minutes afin d’adapter l’exercice à ses besoins : taille de caractères, adaptation de consignes, etc. Au début cela prenait un peu de temps car il ne savait pas utiliser le traitement de texte ni les raccourcis, maintenant c’est beaucoup plus rapide. J’insiste sur la nécessité de savoir utiliser les raccourcis (copier/ coller), les sélections de textes et les déplacements, les mises en couleurs (surlignage, soulignage, barré, encadré) : c’est indispensable.

     

    Je ne fais pas recopier le texte à mon élève quand je peux l’éviter, c’est trop long et fatigant ! Il sélectionne du texte, le déplace ou le copie et le colle. Nous trouvons ensemble, au fur et à mesure des exercices des adaptations pour l’ordinateur : par exemple, je vais lui demander de souligner le verbe et de m’écrire en fin de phrase son infinitif. Puis je reviens pour vérifier rapidement et je lui demande de m’encadrer le sujet ; je reviens encore et lui demande de surligner en vert les CC. Comme il apprend en plus de son travail normal de CE2 à utiliser l’informatique, je ne lui donne qu’une seule consigne à la fois. Cela implique que je revienne régulièrement vers lui mais petit à petit, je reste de moins en moins longtemps car à cet âge, l’informatique s’apprend vite.

     

    A un moment, nous avons également utilisé les dictionnaires de la Framakey. Dorénavant, nous utiliserons également le SDvocal et le scribedico.

     

    Les documents que je mets en ligne sont donc à adapter à chaque élève selon ses besoins et le matériel dont il dispose.

     

     « texte 5 le lion dans la neige exercices dys.docx »

    « semaine du 24 septembre.docx »

    « semaine du 1 octobre dys.docx »

    « Natacha dys.docx »

    « les travaux dys.docx »

    « les travaux dys.docx »

    « le pivert dys.docx »

    « le chocolat de charliedys.docx »

    « francais semaine 2 dys.docx »

    « exercices semaine 1 dys.docx »

     

     


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  • Au début de l’année, je teste toujours mes élèves la première semaine afin de savoir très rapidement quel est leur niveau. 1 test en maths, 3 en lecture, 1 en copie et 1 en dictée (trois dictées).

    Ces tests, je les garde pour moi, je ne les transmets pas ni aux élèves ni aux parents : ils doivent me permettre de voir très rapidement, et sans m’infliger dès la rentrée une tonne de corrections, là où sont les difficultés et ce que je dois travailler rapidement.

     

    Les dictées et la copie que je propose partent des excellents livres de Françoise Estienne "surcharge cognitive et dysorthographie" et "Dysorthographie et dysgraphie, 285 exercices" chez Solal. Les exercices proposés dans ces deux livres sont utilisables pour les dyslexiques mais également pour tous nos élèves. On peut les mettre en lien avec les travaux en orthographe de M. Fayol.

     

    Voici ma triple dictée de rentrée ici.

     dictee de rentree .doc


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  • Nous avons tous, dans nos classes, des élèves "empêchés de penser". Parfois, on en souffre.

    Voici, deux documents qui peuvent nous aider dans ce cas.

    L'an dernier  j’ai lu, ou plus exactement j’ai écouté, « Chagrin d’école » de Daniel Pennac (Edition Gallimard chez écouter lire lu par Pennac lui-même).

    Comme toutes les femmes, et dans l'Education Nationale nous sommes 80% de femmes, je suis multi-tâches et donc j'écoute pas mal d'audio-livres.

    Quel bonheur ! Et en même temps, comment ne pas ressentir sa souffrance d'élève en difficulté, souffrance qui a perduré toute sa vie. Le plaisir des mots à l'état pur. Un petit moment de plaisir à s'offrir et à réécouter de temps en temps.

     Deuxièmement, j’ai écouté la conférence de M . Boimare sur ce site.

      J'ai retenu deux éléments  :

    - Premièrement, le fait que ces élèves ont peur de la nouveauté, du moment même de l'apprentissage, qui les met en situation d'instabilité psychologique telle qu'il préfère renoncer ou adopter un comportement totalement inadapté (violence, bavardage, faire tomber ses affaires, refus de travail, cerveau bloqué qui tourne en boucle sur le " je n'y arriverai pas, c'est inutile", etc) afin de contourner, d'éviter ce moment. Et cela même s'ils ont tous les moyens et toutes les capacités en apparence pour apprendre.

    - Boimare les appellent les "empêchés de penser". Que ce soit lui ou Pennac, les deux sont formels et je suis assez d'accord, il faut relancer la machine à penser. Il faut repartir de là où ils en sont (quelque soit le niveau. En ce qui nous concerne, il faut parfois redescendre en GS comme pour réapprendre à compter sur ses doigts correctement ou retravailler sur l'écoute des syllabes ou des sons ou apprendre à former ses lettres à la verticale et sur un grand espace...) pour les faire avancer tout en les gavant intellectuellement. Il faut, pour cela, leur demander des tâches ou leur lancer des défis, des projets qui en apparence, sont au-dessus de leur capacités. Il faut créer des situations dans lesquelles ils vont devoir se justifier, argumenter, faire fonctionner leur cerveau.

      

      

     


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  • Pour s'entraîner et pour revoir les règles en français niveau cycle 3.

    Des exercices en ligne à faire à l'école et à la maison.

    Site de l'école d'Onnion organisé par matière et par niveau qui renvoie à d'autres sites.


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  • Pour s'entraîner en maths en ligne : exercices en ligne


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  • Sur un TNI, on peut projeter toutes sortes de documents : des textes (quelque soit le format), des photos, des vidéos, des documents sonores. On peut aussi accéder au net et à ses innombrables ressources. On peut fabriquer des documents avec le logiciel du TNI et réutiliser ces documents à l'infini.

    Ce matériel est utilisable dans toutes les classes de primaire. Il est donc préférable qu'il soit réglable en hauteur. Petite précision , le TNI ne supporte pas la poussière donc faîtes plastifier les tableaux que vous gardez en classe.

    Je voulais faire un seul article mais il y a tellement à dire que j'en ferai plusieurs et je n'en suis qu'au début des possibilités d'un tel outil.

    Il est clair pour moi que les bénéfices d'un tel outil dans une classe sont incalculables : ce n'est pas un gadget ! De nombreux pays ont déjà équipé leurs écoles.  Toutes les classes devraient en avoir surtout les classes de ZEP. Les enseignants devraient être formés. 

    Alors bien sûr, c'est cher...! Il faut effectivement faire des choix et savoir si l'on veut que nos élèves, nos enfants, reçoivent une formation de qualité, une formation qui leur permette d'être actifs, flexibles, de réfléchir et de faire des choix en autonomie.


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  •  

    Exemples de manipulations très faciles et rentables :

     

    - Préparer la séance d'orientation USEP qui se déroulera sur un immense terrain inconnu .

    Importer la carte du terrain ( fournie par l'USEP en PDF ) dans le logiciel du TNI.

    Distribuer la même carte à chaque élève, faire venir au TNI un élève . Demander aux élèves de colorier petit à petit les éléments distinctifs qui vont permettre de connaître le terrain sans le voir. L'élève (ou les élèves) qui est au TNI le fait sur grand écran devant les autres en fluo de différentes couleurs : il pourra y avoir débat entre les élèves s'ils ne sont pas d'accord (donc argumentation) et pour finir le corrigé sera sur grand écran, ce qui évitera bien des erreurs. Aller ensuite sur google earth sur le même terrain pour faire un rapprochement entre la carte et la vision satellite. On peut en profiter pour apprendre aux élèves à utiliser google earth.

     

    Les élèves ne sont pas encore allés sur le lieu de la rencontre USEP, cependant ils le connaissent déjà bien .

     

    Importer un PDF pour lire les règles des sports USEP: préparation de la rencontre athlétisme.

     

    Récupérer les PDF mis en ligne sur le site de l'USEP et les importer dans le logiciel du TNI.

    Agrandir le document pour un meilleur confort de lecture et le lire en collectif. Analyser ensemble les difficultés et les schémas, surligner les mots qui posent problème ou que l'on veut mettre en valeur. En profiter pour décortiquer la structure et le vocabulaire utilisé dans une règle du jeu en utilisant différentes couleurs.

     

    On peut évidemment reproduire ces activités pour n'importe quel texte , carte, schéma.

    Cela permet aux enfants d'être actifs: le TNI est très attractif. Comme ils ont envie de venir agir sur le TNI, ils sont beaucoup plus attentifs. Les documents sont agrandis ce qui apporte un plus grand confort de lecture , notamment aux élèves en difficulté. Cela apporte un plus au niveau de la mémoire visuelle : on peut surligner de plusieurs couleurs. Quand un élève se trompe et que les autres le remarquent, le débat nait dans la classe et les arguments fusent pour faire changer la réponse de l'élève qui a le stylo du TNI.

    On peut écrire sur un document pour le compléter, analyser sa structure, etc... Dans ce cas là, il vaut mieux dupliquer le document importé et l'agrandir en 150%. On déplace ensuite le document pour avoir la partie qui nous intéresse puis on le complète.

     

    L'écrit, même littéraire est désacralisé. Il redevient manipulable, on peut le gribouiller : il ne fait plus peur, on peut donc se l'approprier plus facilement.

     


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  •  Apprendre à utiliser google earth ou géoportail pour se repérer dans l'espace non pas sur une petite feuille horizontale mais sur un grand écran qui oblige l'ensemble du corps à mémoriser l'espace. 

    On peut repérer sa maison , son quartier et ses bâtiments, (et vu d'un satellite, la vision n'est pas la même), où habitent les correspondants, où se situe le pays du texte qu'on est en train de lire, chercher des monuments: bref, on visite le monde à moindre frais. C'est quand même un superbe outil notamment pour des enfants défavorisés.

     

    On peut aller plus loin et apprendre à faire des schéma plus facilement.

    Faire repérer l'endroit qui intéresse la classe sur google earth. Faire une capture d'écran partielle de la vue grâce au logiciel du TNI.

    L'insérer dans le logiciel du TNI.

    Faire répérer par la classe les endroits notables et les faire colorier de différentes par un élèves sur la photo du TNI.

    Enfin, supprimer l'image/photo de fond: il ne reste que le schéma fait par les enfants. Il suffit ensuite de le légender. Les enfants peuvent ensuite le reproduire.

    En reproduisant cet exercice plusieurs fois, les élèves apprennent, petit à petit, à réaliser un schéma en géographie seul.

    C'est impossible de faire ça sur un tableau !

     

    Il est possible de faire la même chose à partir d'une image de DVD. Mettre le DVD en pause, faire une capture (photo) d'écran partielle, l'intégrer dans le logiciel du TNI et l'utiliser comme expliqué ci-dessus. Ce système peut donc servir en géographie mais aussi en arts visuels et en sciences.

     


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  •  Comme dans beaucoup d'école rurale, j'ai des dictionnaires dans ma classe mais ce ne sont pas tous les mêmes. C'est plus compliqué pour apprendre à les utiliser mais en même temps, cette différence (certains sont pour le cycle 2 , d'autres sont des dictionnaires d'adultes) permet à tous d'utiliser progressivement des dictionnaires normaux (adultes). D'ailleurs, souvent, dans les dictionnaires de cycle 2 et dans ceux de début de cycle 3, il n'y a pas de définition, il n'y a qu'un exemple, ce qui est à mon avis un gros manque.

     

    Bref, c'est très difficile de savoir utiliser correctement un dictionnaire. On le voit même en fac. En langue, combien d'étudiant pour traduire, prennent le premier mot proposé sans se préoccuper du contexte. Si on enlève la difficulté de l'ordre alphabétique qui est l'étape préalable (voir paragraphe sur les étiquettes) il reste de nombreux problèmes à résoudre.

     

    1 Trouver le mot repère 

     

    2 Trouver le mot dans les deux pages (Pour certains élèves, mauvais lecteurs, c'est terrible de chercher un mot au milieu de tous ces autres mots, cela relève du prodige).

     

    3 Quelle est la ou les définitions du mot? Différence entre définition et exemple . 

     

    4 Pourquoi y a-t-il plusieurs numéros dans un mot? Le nombre de sens possibles.

     

    5 Que signifient les abréviations N. V. Adj. m. f. etc ?

     

    6 Comment trouver un synonyme?

     

    7 Comment trouver un contraire?

     

    Ce sont les difficultés minimum auxquelles vont être confrontés nos élèves. Ca fait beaucoup de choses en même temps. Le TNI permet de résoudre ces problèmes beaucoup plus facilement, rapidement et permet de rassurer les élèves qui se sentent en danger, en difficulté.

     

    Il suffit de scaner quelques pages des dictionnaires, du plus simple au plus complexe. (par contre dans l'utilisation individuelle, il faut quand même proposer aux élèves d'utiliser le dictionnaire qui sera le plus adapté à son niveau de lecture). Importer ensuite les PDF dans un paperbord. Dupliquer les pages. Les pages de dictionnaires sont donc sur grand écran. Il est beaucoup plus facile d'expliquer les notions avec le support visuel.

     

    Etape 1: Conserver les pages entières des dictionnaires pour faire surligner en fluo de couleur les mots repères. Passer au travail individuel pour vérifier que tous les élèves sont capables de repérer ces mots.

     

    Etape 2 : Repérer le mot dans la page. Agrandir le PDF si besoin. Débattre sur l'ordre alphabétique si besoin. Surligner le mot . Passer en phase individuelle.

     

    Etape 3 : Agrandir en 150% le document. Comme le texte est écrit très gros, on élimine en partie les difficultés de lecture.

     

    Faire colorier , après débat argumentatif, de différentes couleurs, la ou les définitions et les exemples. Reproduire plusieurs fois l'exercice en collectif car ce n'est pas évident puis passer au travail individuel. C'est là qu'on peut expliquer aux élèves la différence entre les dictionnaires pour "petits" et les autres. Cela peut inciter les élèves à passer aux dictionnaires de "grands" malgré leur difficultés en lecture.

     

    Etape 4: Avec le même document agrandi. Faire repérer le nombre de sens d'un mot (entourer de différentes couleurs). Discuter sur les différentes définitions proposées et sur la raison de ces différentes définitions. Faire chercher ensuite d'autres mots qui ont plusieurs sens dans le dictionnaire en individuel. Puis proposer d'abord collectivement, puis individuellement, des exercices dans lesquels il faudra chercher quel sens convient pour un même mot utilisé dans différentes phrases. A chaque fois, le rôle de l'enseignant est de faire justifier son choix à l'élève.

     

    Etape 5: Toujours avec le même document agrandi: faire repérer en fluo ou entourer les abréviations. Faire rechercher leur sens. Les collecter. Travailler ensuite en grammaire tout au long de l'année sur la nature des mots et compléter petit à petit ce qui a été collecté, donc revenir sans arrêt au travail qui a été mené sur le dictionnaire. Proposer au fil de l'année, selon ce qui a été travaillé en grammaire de nouveaux exercices sur le sens des abréviations (simples et courts du genre relier les abréviations et les noms complets).

     

    Etape 6 et 7: Faire repérer les synonymes et les contraires avec les mêmes techniques. Le faire tôt dans l'année avec les CM1 si on travaille avec les méthode "Je mémorise des mots..." en orthographe car ils en ont besoin assez vite.

     

    Il est bien évident que l'utilisation du TNI facilite énormément la tâche aux élèves. Toutes les classes devraient bénéficier de cet outil. A plus forte raison les élèves défavorisés qui ne disposent pas de dictionnaire à la maison par exemple ou qui ont des difficultés en lecture. Le dictionnaire, la capacité d'un élève à l'utiliser correctement est quand même fondamentale pour l'acquisition des savoirs. L'utilisation du TNI a également un rôle psychologique; il permet de désacraliser le dictionnaire (objet sacré car il représente par excellence le livre de tous les savoirs) qui peut faire peur à certains élèves. Le fait de gribouiller dessus, de le raturer va le transformer en simple outil et casser cette image. L'élève se l'approprie et va accepter de l'utiliser sans scrupule: il n'y a plus de barrière.

     

    On peut reprendre le même travail en petit groupe, en soutien pendant la classe s'il faut plus de temps à certains. On peut aussi mettre un élève qui a très bien compris et qui est très rapide avec ce groupe: les élèves se comprennent parfois mieux entre eux. L'enseignant peut travailler avec un autre groupe pendant ce temps.

     

    Pour l'enseignant, c'est un gain de temps à la longue et une économie d'énergie; il faut quand même se créer son outil de départ et ça prend du temps, mais il est parfaitement adapté à la classe. C'est aussi une satisfaction de voir que ce que l'on explique aux élèves est mieux compris car il y a un support visuel collectif. On peut reprendre le document produit quand on en a envie : " mais si ,..., tu te rappelles, on l'avait vu quand on avait travaillé sur le dictionnaire"... et on ressort le document pour un rapide rappel. A coup sûr, on va entendre: "Ah oui... C'est vrai!"

     

    Pour les dyslexiques informatisés, proposer le même travail mais ensuite les faire travailler en individuel avec l'enseignant sur leur ordinateur pour apprendre à utiliser le Littré de la framakey.

     

     


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    Si on ne souhaite pas forcément conserver une trace de ce qui a été fait, on peut travailler directement sur les documents (vidéo, word, etc) en utilisant les notes de bureau.

    Je préfère conserver des traces pour pouvoir faire des rappels aux élèves de ce qui a été fait. Je rentre donc tous mes documents dans des paperbords; une fois que nous les avons réalisés ou utilisés, je les enregistre en précisant dans le titre "fait" afin de pouvoir différencier les documents originaux qui peuvent resservir l'année suivante.

     


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